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Medicine At Midnight

Foo Fighters

Pistes :

  1. Making A Fire
  2. Shame Shame
  3. Cloudspotter
  4. Waiting On A War
  5. Medicine At Midnight
  6. No Son Of Mine
  7. Holding Poison
  8. Chasing Birds
  9. Love Dies Young

Musiciens :

Dave Grohl (guitare, chant) - Nate Mendel (basse) - Taylor Hawkins (batterie) - Chris Shiflett (guitare) - Pat Smear (guitare) – Rami Jaffee (claviers)

Chronique :

Ces mecs-là, Dave Grohl en tête, ont beau avoir le titre de groupe le plus cool du monde, le dernier vrai bon album en date est Wasting Light (2011), un album stoner bien membré, inspiré par les copains des Queens Of The Stone Age.

Depuis, on passe de concept pas forcément passionnant (Sonic Highways) à album insignifiant (Concrete And Gold). Ok, on ne pourra jamais retirer aux Foo Fighters leur enthousiasme débordant, la farouche envie de s’éclater et de défendre la grande fête du rock. Mais Medicine At Midnight est dans la lignée de ses prédécesseurs, pas complètement raté mais loin d’être réussi, encore moins mémorable.

C’est même un disque foutraque dont la cohérence frôle une politique de gauche menée par un type de droite. Ou l’inverse. Ça fait parfois du dégât. D’un côté, on défouraille un gros riff avec des chœurs pop un peu foireux (« Making A Fire »), puis on fricote avec le mainstream (« Shame, Shame »), avant d’empiler les combos power pop (« Cloudspotter »), (« Holding Poison ») et quelques ballades à peine potables. Oui, à peine. Et ce n’est pas parce que Dave a un sourire à 1000 dollars et un capital sympathie bien au-dessus du Muppet Show qu’on doit forcément passer l’éponge. Forcément, il y a toujours cette énergie et cette envie, de temps à autre, de taper du pied mais malgré quelques arrangements bien ficelés, la construction même des morceaux ne laisse pas de quoi se pâmer ou se figer de béatitude. Medicine At Midnight est un album easy listening qui a pour simple mérite d’amener un peu d’ardeur dans une période morne pour beaucoup.

Jean

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