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Wasting Light

Foo Fighters

Pistes :

  1. Bridge Burning
  2. Rope
  3. Dear Rosemary
  4. White Limo
  5. Arlandria
  6. These Days
  7. Back & Forth
  8. A Matter Of Time
  9. Miss The Misery
  10. I Should Have Known
  11. Walk

Musiciens :

Dave Grohl (guitare, chant) - Nate Mendel (basse) - Taylor Hawkins (batterie) - Chris Shiflett (guitare) - Pat Smear (guitare)

Critique :

Dave Grohl n'y avait pas cru au départ. Les Foo Fighters ressemblaient à un truc bricolé dans son garage après la glorieuse époque de Nirvana. Plus de 15 ans après, le groupe est toujours là et caracole en tête des charts dans beaucoup de pays (sauf chez nous bien sûr) et joue les têtes d'affiche dans de gros festivals. Mais que pouvait-on attendre d'un groupe parfois surcoté et un peu en roue libre ? Rien. Sauf que, amateur du genre ou pas, il faut bien reconnaître que la bande de Dave revient en force et en forme. Suspens brisé, Wasting Lights est bon. Vraiment bon. Comme un signe, l'album est produit par Butch Vig (producteur de Nevermind) et Krist Nosolevic (ex-bassiste de Nirvana) est également invité sur « I Should Have Known ».

Grohl avait promis du loud & heavy, c'est chose faite. L'album est estampillé gros son, parfois proche du métal (« White Limo »), du grunge et naturellement du stoner (« Bridge Burning »). Naturellement ? Oui, Dave a tant fricoté avec Josh « le rouquin » Homme au sein des QOTSA et de Them Crooked Vultures, qu'il revient avec des influences nouvelles. « Bridge Burning » - formidable brûlot d’ouverture - en témoigne le mieux. La référence à QOTSA est affichée mais foutrement bien ficelée. Mais la première qualité de Wasting Lights est peut-être son caractère vivifiant et énergisant. Là ou de trop nombreux (jeunes) groupes nous emmerdent royalement avec un trop systématique new wave revival, Dave revient aux fondamentaux du rock et de l'entertainment : puissance, efficacité et pragmatisme. « Rope », premier single du disque, en est un des meilleurs exemples.

Donc entendons-nous bien, il ne s'agit aucunement ici de faire l'apologie de l'album du siècle ni même de l'année mais bel et bien d'un disque qui tient plus encore que ses promesses. Chose promise, chose due.

Jean Jean

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