Renan Luce - Cabaret Vauban - 27.04.2008
Crédit Photo :
Hervé LE GALL Cinquième Nuit
Date et lieu :
Cabaret Vauban, Brest - 27 avril 2008
Commentaires :
Le Vauban m'aura tout fait vivre... et même un concert « Très Privé » organisé par NRJ (no comment !) pour un show de Renan Luce (pas forcément mon univers musical à l'origine). Un ange passe (merci Hervé !) et je récupère deux entrées pour un concert « à l'heure du goûter ou de l'apéro ? », demandera Renan Luce, sur les coups de 18h.
Et puis, vous savez ce que c'est... ça fait plaisir à ma femme. Sauf que je dois bien reconnaître, après une heure et demi de concert, que je ressors aussi avec la banane ! J'avais déjà eu l'occasion de le voir une fois, à l'été 2007 dans le cadre du Festival des Jeudis Du Port à Brest. Mais revivre la scène au Cabaret Vauban a vraiment du bon. C'est vrai que Renan Luce a gagné ses galons depuis, avec deux Victoires de la Musique (ce qui n'est pas fait pour me rassurer), et traîne un peu plus du côté des Zénith et du Grand Rex que des salles à taille humaine (environ 450 poilus ce soir... à la louche !). Renan et ses musiciens (batteur, guitariste, contrebassiste) monte sur scène à l'heure, l'ambiance est forcément intimiste et très détendue. « 24h01 » lance le concert dans une atmosphère sympathique. Renan Luce chante son univers, pousse au voyage, à l'intemporel... Je ne peux pas m'empêcher de penser à des univers mi vécus mi rêvés, à la « Big Fish » de Burton.
Une nouvelle fois, les paroles prennent une autre dimension au contact du public, dans la chaleur d'un cabaret. Et puis ses troubadours sont fantastiques, il n'est pas rare que les morceaux partent en vrille sur des solos et autres riffs funky du virevoltant guitariste qui transporte littéralement certains titres (« Chien Mouillé », « La Lettre » ou « Lacrymal Circus »). Au fil des morceaux, l'ambiance monte... Lors du rappel sur « Repenti », Renan Luce peut compter sur les choeurs Brestois, avant de boucler, tout à la fin, sur le classique « Les Voisines ». C'est donc après ce moment passé avec une chouette bande de saltimbanques que je ressors assez séduit... avec la banane sur le visage. Comme quoi parfois les préjugés...
Jean Jean