Jamie Marshall - Jazz Dock - 16.01.2010
<span style="font-family: tahoma, arial, helvetica, sans-serif; font-size: 14px;">Crédit photo :
Doudou
Date et lieu :
Jazz Dock, Prague – 16 janvier 2010
Commentaires :
An English man in Prague… Prague est une ville de musique. Peut-être plus orientée musique classique et jazz mais le blues, le rock et le folk s’y sentent aussi comme chez eux. Les prospectus sont distribués dans les rues pour annoncer les centaines de concerts qui ont lieu dans des églises, des vieux bars, des l <script src="tiny_mce/themes/simple/langs/en.js" type="text/javascript"></script> ieux branchés… enfin un peu partout quoi. Par le plus grand des hasards, on récupère un leaflet duJazz Dock, bar moderne et design posé sur la Vlata, fleuve qui coupe Prague en deux. Le bar accueille ce soir un type seul avec sa gratte,Jamie Marshall. Selon l’annonce, Jamie est anglais et joue du blues, rock, folk et soul. Il vient d’arriver à Prague pour y vivre mais serait un habitué des scènes Londoniennes. Rien que ça, c’est alléchant. Ni une ni deux, on fonce.
La table est là, en hauteur, tabouret et ½ litre de bière en main, on est bien tintin ! Avec près de 55 piges au compteur, Jamie Marshall lâche sa bière, enfourche sa guitare électroacoustique et monte sur scène, jean et chemise de bûcheron sur le dos. Les premières notes et les premiers sons de voix sont bluffants ! Sa voix éraillée et puissante est un croismenent entre celle de Ray Lamontagne (en plus pêchu) et de Warren Haynes (de Gov’t Mule). Pas besoin de connaître ses morceaux, sa musique est immédiate, ses rythmiques entre blues et funk sont endiablées. Jamie connaît son métier. Seul sur scène, il manipule les ambiances devant un auditoire assis et poli, passant de chansons enlevées à des ballades poignantes. Durant quasiment une heure, il joue une bonne partie des titres de son troisième album (acheté après le concert), en alternant avec quelques reprises (dont une formidable version de « One » de U2). C’est l’heure de l’entracte pour le gars Jamie, l’appel de la bière est trop fort. Il a bien raison, les Tchèques savent faire de la bonne mousse.
La deuxième heure sera encore meilleure que la première. Jamie est accompagné de Dani Robinson, un pote guitariste black brillant. A la lead guitar, Robinson apporte un style tantôt jazz tantôt blues dans des soli vertigineux. Les reprises pleuvent et le duo s’en prend même au répertoire d’Hendrix avec « Hey Baby (New Rising Sun) ». Les fous ! Le pire, c’est que la reprise est énorme, monumentale. Un gros souvenir pour un putain de bon concert ce soir.
Jean Jean</span>