AC/DC - Stade VĂ©lodrome - 09.06.2009
**Crédit photo : **
(c) Photo La Provence
Angus Young à Marseille.
**Date et lieu : **
Marseille, Stade Vélodrome - 09 juin 2009
**Live report : **
C'est dur de se pointer à l'ouverture des portes à 17h quand on finit son boulot à 17h30.
Du coup, je savais que je ne verrais pas ce diablotin d'Angus de près...mais l'avenir proche me portera tort.
J'arrive donc sur les lieux, le mythique Stade Vélodrome, aux alentours de 19h. Je rejoins deux amis et j'en manque deux, tant pis, on essaiera de les retrouver après le show. Direction la pelouse. D'abord on se trompe d'entrée, on est redirigé vers la bonne file d'attente, une fouille sommaire et on pénètre enfin dans l'enceinte.
Beaucoup de monde mais on arrive à se faufiler en milieu de pelouse, pas loin de ce que je pense être la régie. Il est 19h, on doit attendre encore 2h avant de voir AC/DC. On manque la majorité de la prestation de Café Bertrand, groupe martégal de métal qui ne me laisse pas vraiment une bonne impression. Il faut dire que leur son est très mal équilibré et que leur show a commencé très tôt, en plein jour et devant un parterre de fan réduit. Le groupe suivant, The Answer, est déjà nettement meilleur et arrivent à enflammer le public avec leur hymnes « Zeppeliniens ». Sympa
Le soleil a juste le temps de se coucher et à 21h pile, comme annoncé (ce qui est plutôt rare ) l'écran géant commence à déroulé une petite vidéo animée sympa où l'on voit Angus et le reste du groupe dans un train lancé à vive allure et entouré de jolie filles peu vêtues. Grosse explosion, effets pyrotechniques, et le rock n' roll train saute sur scène à travers l'écran, tout comme le groupe au grand complet sur le rythme de... « Rock'N Roll Train ».
Angus et Brian semblent très en forme et monopoliseront l'attention du public tout au long du concert. La set list est une bonne alternance entre anciens titres et morceaux du récent Black Ice qui se défend très très bien. Angus fait son show en sautant de partout et en nous distillant ses riffs et ses solos bien sentis et Brian s'essayent à parler un peu français et à dire du « Marseille » dans pas mal de ses phrases. De quoi se mettre le public dans la poche.
Plus la nuit arrive et plus le groupe semble à l'aise. Les cornes du diable clignotent dans la pénombre et le Stade Vélodrome semble être devenu l'antre du malin. Assez impressionnant je dois dire.
Impossible de vous donner l'ordre exact de la setlist mais en vrac on aura droit à « Back In Black », « Dirty Deeds Done Dirt Cheap », « Black Ice », « War Machine », « Whole Lotta Rosie » avec la fameuse poupée gonflée à bloc etc... Seul bémol, je me trouve un peu loin de la scène et Brian et Angus (les seuls membres qui bouges) ne profitent pas pleinement de l'avancée scénique qui pénètre quasiment jusqu'au milieu de la pelouse...heureusement que les écrans géant sont là.
Après une heure et demis de show où le public est marqué au fer rouge par la prestation des australiens, Angus se lance dans un solo interminable sur « Let There Be Rock » de près d'un quart d'heure qui le voit avancer sur ce que je pensais être la régie et là, je vois enfin l'idole de près. Il salut toutes les parties du public et se joue de ses 6 cordes devant un public ébahit avant de disparaître sous un feux d'artifice de paillettes pour retrouver le centre de la scène et faire participer le public activement à chaque nouvel accord lancé.
Un final époustouflant à base de « Highway To Hell » et « For Those About To Rock » vient clôturer la soirée avant un feu d'artifice illuminant le ciel marseillais.
Une sacrée prestation, un sacré moment de rock n' roll et un sacré souvenir qui restera gravé longtemps dans la mémoire des 50 000 spectateurs présents.
Tout juste ENORME !
Chronique par Looping Murdock du site Rats In The Cellar