A Day In Yellow Beat
Yellow Days
Pistes :
- Intro (A Day In A Yellow Beat)
- Be Free
- Let You Know
- (The Outsider)
- Who's There? (Ft. Shirley Jones)
- Getting Closer
- Come Groove (Interlude)
- Keep Yourself Alive
- Open Your Eyes (Ft. Nick Walters & Shirley Jones)
- ! (Ft. Bishop Nehru)
- (Pot Party)
- Keeps Me Satisfied
- You
- (What Goes Up Must Come Down)
- The Curse (Ft. Mac DeMarco)
- Let’s be Good to Each Other
- Whatever You Wanna Do
- Something Special (Interlude)
- So Lost
- I Don't Mind
- (Mature Love)
- Treat You Right
- Love Is Everywhere
Musiciens :
George van den Broek (multi-instrumentiste, compositeur)
Chronique :
George van den Broek - Yellow Days - jeune anglais d’à peine 21 barreaux au compteur, livre un ambitieux (euphémisme !) deuxième album pour les oreilles curieuses et averties. A Day In A Yellow Beat abrite pas moins de 23 pistes dont certaines sont simplement quelques interludes issus de films ou d’une interview avec Quincy Jones, ce qui contribue à poser cette ambiance définitivement vintage.
Mais globalement, de la matière, il y en a. L’album est habité par un groove indéniable, hybridation ingénieuse de soul, de pop, de jazz avec tous les codes du genre. Cette légèreté, cette musicalité, cette exigence et parfois cette complexité. Les claviers divers et variés sonnent du feu de dieu (« Open Your Eyes »), les cuivres exquis (« Something Special »), le groove est infectieux, irrésistible (« Keep Yourself Alive »), le R&B est rare mais véloce (« ! »), les rythmes sont chaloupés et dansants (« You »), et la soul est nostalgique (« Let’s Be Good To Each Other »). Quelques ballades qui font du bien traînent ici et là (« So Lost »,)…
Ce deuxième effort studio sent la liberté créative, l’ouverture et la diversité, le jeune britannique s’offre même un duo planant mais plus sombre avec Mac Demarco. Globalement, le travail sur la voix très mixée, parfois doublée, ne fera pas l’unanimité. Pour autant, elle se marie parfaitement avec cette densité sonore et cette précision musicale. Et clairement, l’album vous habitera pour un moment ou vous laissera parfaitement insensible. Pour nous, première option.
Jean
