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Prelude To Ecstasy

The Last Dinner Party

Pistes :

  1. Prelude to Ecstasy
  2. Burn Alive
  3. Caesar on a TV Screen
  4. The Feminine Urge
  5. On Your Side
  6. Beautiful Boy
  7. Gjuha
  8. Sinner
  9. My Lady of Mercy
  10. Portrait of a Dead Girl
  11. Nothing Matters
  12. Mirror

Musiciens :

Abigail Morris (chant) - Lizzie Mayland (chant, guitare, flûte) - Emily Roberts (guitare, mandoline, flûte) - Georgia Davies (basse) - Aurora Nishevci (claviers, orgue, piano, synthétiseur)

Date de sortie :

02 février 2024

Chronique :

Ce début 2024 est une véritable démonstration maîtrisée des groupes héritiers du mouvement Riot Girrrl. Sleater-Kinney avec Little Rope a parfaitement servi son rock aux riffs carnassiers, amalgamé à l’esprit punk. Ici aussi, chez The Last Dinner Party, les effluves punks fument comme des cendres encore chaudes. Mais il est maculé d’une forme de grandiloquence, de pop baroque dans les angles, immergé dans une vision plus théâtrale.

Formé en 2021 à Londres, ce jeune groupe féminin Britannique a creusé très vite un sillon avec une hype complètement stratosphérique. On ne compte plus les prix remportés dont le Brit Award des « Raising Stars » il y a peu. Il faut dire que le single « Nothing Matters » a tout emporté sur son passage. Certains peuvent voir un patchwork d’influences littéraires et musicales mais la symbiose de ce quintet formidable surélève tout cela bien au-dessus de la mêlée. Elles ont le sens de l’esthétisme musical, du décor et des apparences.

Leur musique est comme un tableau, parfaitement alignée avec la pochette. Tout est maîtrisé dans l’attitude et les croyances, une pointe de féminisme subtilement disséminé, un grain de punk essaimé et un sex appeal savamment dosé. Et nous lisons entre les lignes, ceux qui ne succombera pas iront se faire foutre !

The Last Dinner Party, c’est une musique brute habillée d’orchestrations, flûtes et cordes luxuriantes. C’est une voix une voix enchanteresse qui débite des textes acidulés sur des chœurs absolument délicieux, parfaitement étagés. Et comme un bonheur ne vient jamais seul, elles remettent les solos de guitare au goût du jour avec beaucoup de pertinence. Cet album, produit par James Ford (Arctic Monkeys, Last Shadow Puppets, Florence And The Machine, Foals…), est remarquable et constant dans sa qualité ! Et s’il ne fallait retenir que quelques actes de cette pièce, la trilogie finale est démente : « Portrait Of A Dead Girl », « Nothing Matters » et « Mirror ».

Jean

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