Deserter's Song
Mercury Rev
Pistes :
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Holes
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Tonite It Shows
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Endlessly
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I Collect Coins
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Opus 40
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Hudson Line
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The Happy End
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Goddess On A Hiway
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The Funny Bird
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Pick Up If You're There
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Delta Sun Bottleneck Stomp
Musiciens :
Jimy Chambers Drums, Harpsichord, Clavinet - Dave Fridmann (basse, piano) - Levon Helm (batterie) - Jeff Mercel (batterie) - Scott Petito (basse) - Adam Snyder (organ, claviers) - Marie Spinosa (chant) - Suzanne Thorpe (flute) - ...
Critique :
Formé à la fin des années 80 près de New York, Mercury Rev sort son premier opus en 1991, sous le nom de Yerself Is Steam. Les premières influences psychés du groupes sont déjà largement palpables. En sept ans, jusqu'à ce Deserter's Song, Mercury Rev n'a sorti que trois albums et est resté assez discret médiatiquement, même si leurs premiers essais sont déjà applaudis. Mais c'est bien ce quatrième volet qui leur apporte le respect de la quasi-totalité de la presse. Un album spatial, digne héritier des plus grands albums de pop des années 60.
Une musique sophistiquée, une pop aérienne, avec une flopée d'arrangements en tous genres (cordes, cuivres, claviers...). Les Mercury Rev s'aventurent sur des terrains glissants et pas évidents, écartant la facilité et l'aspect mielleux que peut parfois prendre la « pop music ». Pour autant, l'on reste sur des mélodies soyeuses, parfois électro et aventureuses, parfois proche d'un David Bowie également, mais toujours avec un sens très aigu de la musicalité.
C'est un album magique, qui ramène parfois à l'ambiance d'un Disney, avec des effets assez inhabituels. En effet, Deserter's Song est un recueil de titres complexes qui feront des adeptes sans modérations, ou des perplexes incompréhensifs (qui ont le droit de ne rien comprendre évidemment)... Avec d'excellents titres comme « Holes », « Tonite It Shows » ou « Opus 40 », Deserter's Song est un album audacieux, qui prend à contre-pied tout ce qui existait à ce moment-là (et aujourd'hui encore...), le sommet d'un groupe qui a gagné ses lettres de noblesses. Par rapport aux mélodies bruitistes de leurs débuts, ce quatrième volet un trouvé un équilibre parfait... Maintenant, et comme d'habitude, à chacun de voir...
Jean Jean