Rust In Peace
Megadeth
Pistes :
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Holy Wars...The Punishment Due
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Hangar 18
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Take No Prisoners
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Five Magics
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Poison Was The Cure
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Lucretia
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Tornado Of Souls
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Dawn Patrol
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Rust In Peace...Polaris
Musiciens :
Dave Mustaine (chant, guitare) - David Ellefson (basse, choeurs) - Marty Friedman (guitare) - Nick Menza (batterie)
Critique :
Sorti en 1990, Rust In Peace est le 5ème album du groupe de Dave Mustaine. Megadeth était un peu le contre-pied d'un Metallica pourtant devenu souverain du heavy trash métal... mais qui commençait à décevoir les fans du début (Kill'em All, Master Of Puppets...) en prenant une orientation plus accessible, un heavy metal plus populaire, en larguant, en 1991 le Black album.
De leur côté, Dave Mustaine et Megadeth n'ont jamais connu le succès de Metallica, mais sont restés (à peu près) dans la lignée de ce que Mustaine a voulu jouer dès le départ, en quittant le line up de Metallica pour créer Megadeth : du heavy trash metal. Rust In Peace est bel et bien ce que l'on appelle un « album de la consécration » après plusieurs tentatives assez réussies. 9 morceaux expéditifs, d'une puissance foudroyante, introduit par « Holy Wars... The Punishment Due » premier brûlot de l'album. Sans attendre le combo californien envoie déjà sa première intro trash grandiose.
En plus de ce feeling Rust In Peace est, également, un réservoir de technique pure. Dave Mustaine, connu pour ses exploits guitaristiques se fait donner la réplique par son nouveau guitariste, l'excellentissime Marty Friedman qui ne pâlit pas face à son leader. Au programme, envolées solos et rythmiques plaquées (l'échange parfait sur « Hangar 18 ») avec le matraquage de Nick Menza à la batterie et la basse lourde de David Ellefson. Musicalement, ce quatuor est parfait, et maîtrise sans problème le trash, une musique qui demande puissance, dextérité et un timing impeccable... ce qui est toujours le cas sur cet album. La voix et les textes de Dave Mustaine ont fait aussi l'objet d'une attention particulière, et ressortent parfaitement pour parfaire le tableau. Avec Rust In Peace, Megadeth n'avait enfin plus à rougir devant le Master Of Puppets des Horsemen...
Jean Jean