Black Orpheus
Keziah Jones
Pistes:
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Black Orpheus
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Orin O'lomi
Musiciens :
Keziah Jones (chant, guitare) - Joshua McKenzie (batterie) - Otto Williams (basse) - Kevin Armstrong (guitare, claviers) - Mike Patto (claviers) - ...
Critique:
En 1992, il crée un style nouveau, inexploré, différent, coloré... qu'il appelle lui-même le « blufunk ». C'est avec son premier opus, Blufunk Is A Fact, et le hit « Rythm Is Love » que le monde découvre ce natif du Nigéria. Les émotions que véhicule Keziah Jones sont fortes, et ses idées sont tournées vers le respect et le rassemblement des peuples.
Un peu plus de 10 ans plus tard, à croire que le « blufunk », autant apprécié qu'il fût, était une musique trop élitiste, Keziah compose un quatrième album qu'il veut, selon lui, être plus accessible au grand public... De ce postulat de départ est né Black Orpheus, sorti en 2003. Un album moins funky, plus doux, aux mélodies moins abrupts et complexes mais tout aussi somptueuses. Il précise lui-même qu'il a assez démontré aux gens qu'il est un excellent guitariste, technique à souhait... ce coup-ci, c'est l'étoffe mélodique qui prime. L'évolution musicale est donc bien marquée. L'artiste se rapproche encore de ses origines, l'album transpire les divers courants musicaux africains. Le groupe s'est aussi étoffé, les cuivres, claviers et backing vocals sont bien plus accentués par rapport aux premiers disques de Keziah.
Premier single tiré de l'album, « Beautiful Emilie » métisse ce qu'il faut de soul, de funk et de chaleur dans la voix suave de Keziah et ses choeurs (et la production musicale impeccable) pour enflammer littéralement le palpitant du public. Le reste de l'album est dans la même veine, lumineux, plein d'humanisme, de générosité.
Jean Jean