Rock Dust Light Star
Jamiroquai
Pistes :
- Rock Dust Light Star
- White Knuckle Ride
- Smoke and Mirrors
- All Good in the Hood
- Hurtin’
- Blue Skies
- Lifeline
- She’s a Fast Persuader
- Two Completely Different Things
- Goodbye to My Dancer
- Never Gonna Be Another 12.Hey Floyd Musiciens : Jay Kay (chant) – Rob Harris (guitare) - Derrick McKenzie (batterie) – Matt Johnson (claviers) – Paul Turner (basse) – Sola Akingbola (percussions) Critique : Annoncé dissout à plusieurs reprises, Jamiroquai avait laissé plané le doute. Fâché avec sa maison de disque, dégouté par l'industrie musicale, éprouvé par la célébrité et ses excès, Jay Kay était laissé pour mort - artistiquement - avec un début de 21ème siècle difficile. Malgré tout, cinq ans après Dynamite, Jamiroquai est de retour avec une nouvelle maison de disque. Pour amorcer la pompe, le groupe tourne dans plusieurs grands festivals durant l'été 2010 (Hard Rock Calling, Vieilles Charrues, Paleo Festival, Main Square Festival...) et annonce le nouvel album pour novembre. Il en profite pour se faire prendre en photo, dos au public, pour la pochette. C’est finalement celle des Vieilles Charrues qui sera choisie. Avec plus de 25 millions d'albums vendus au total à travers le monde, Jamiroquai reste l'un des groupes les plus srutés à chaque nouvelle sortie. Considéré comme un retour aux sources, Rock Dust Light Star est un concentré des grands courants musicaux qui ont jalonné le parcours des Jay Kay et les siens. Pop, rock, funk, soul, disco et acid jazz s’entrechoquent, Jamiroquai ressasse ses vieilles recettes à coups de riffs, basse funky, claviers et cuivres. Pourtant, s’il est moins surprenant et foncièrement moins frais que les premiers albums du groupe, Rock Dust Light Star dépoussière fièrement le rock groovy un peu aux abonnés absents ces derniers temps. Et de coups de maître (« Rock Dust Light Star », « White Knuckle Ride ») en ballades (« Blue Skies ») et groove profond (« Smoke And Mirrors »), l’album se construit efficacement sur de bons morceaux et une production ultra léchée. La voix de Jay Kay réapparaît dans son plus simple appareil, brute et fragile, touchante et maîtrisée. Si l’album semble plus accessible voire – ô sacrilège – plus grand public, l’anglais à coiffe d’iroquois revient de loin mais ne fait pas n’importe quoi. Funk’s not dead. Note Rocklegends : 3½ /5 Jean Jean