Live à Paris 2022
Feu ! Chatterton
Pistes :
- Compagnons
- Fou à lier
- Côte Concorde
- Laissons filer
- L’homme qui vient
- Boeing
- Écran Total
- Cristaux liquides
- Cantique
- Avant qu’il n’y ait le monde
- La Mort dans la Pinède
- Libre
- Monde Nouveau
- La Malinche
- Compagnons dans le public
- Souvenir
- L’affiche rouge
- Sari d’Orcino 19.Remerciements
Musiciens :
Arthur - Clément - Raphaël - Sébastien - Antoine
Chronique :
Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas, ou presque. On peut déblatérer sur la subjectivité pendant des heures sans tomber d’accord. De toute façon, vous connaissez l’adage, pour être subversif, il faut être subjectif. Pas besoin ici d’être subversif, tu peux aimer ou non, mais Feu ! Chatterton est certainement l’un des plus beaux cadeaux que la France nous ait offert ces dernières années.
Une discographie remarquable dont le dernier album en date, Palais d’Argile, une science des sons, une plume merveilleuse et, pour boucler le tout, une énergie débordante en concert. Ce Live à Paris, premier véritable live intégral du groupe sorti officiellement, est une très belle synthèse de leurs performances scéniques. Tout y est. Une setlist démentielle qui navigue en douceur entre chansons à partager (« Compagnons », « Un Monde Nouveau »), morceaux poignants (« Côte Concorde », « Sari d’Orcino ») et grooves modernes (« Boeing », et « La Malinche » démentielle). Rien n’est laissé au hasard, les franciliens ont une acuité sonore et une intelligence situationnelle rares.
Ceux qui connaissent bien leur discographie, toujours peaufinée, remarqueront toutes les adaptations subtiles en live pour nous transporter encore plus loin sans aucune économie d’énergie. La prestation collective est techniquement de toute beauté avec, face au micro, un Arthur Teboul habité par la poésie et des textes ciselés. « La Malinche », dans une version rallongée, montre toute l’agilité d’un groupe capable de puiser dans la théâtralité de Brel tout en injectant une nouvelle dose d’électro syncopée jubilatoire. Bref, vous avez compris l’idée.
Jean