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Sometimes I Sit and Think, and Sometimes I Just Sit

Courtney Barnett

Pistes :

  1. Elevator Operator
  2. Pedestrian at Best
  3. An Illustration of Loneliness
  4. Small Poppies
  5. Depreston
  6. Aqua Profunda!
  7. Dead Fox
  8. Nobody Really Cares If You Don't Go to the Party
  9. Debbie Downer
  10. Kim's Caravan
  11. Boxing Day Blues

Musiciens :

Courtney Barnett (guitare, chant) - Bones Sloane (basse) - Dave Mudie (batterie) - Dan Luscombe (guitare)

Critique :

On dit souvent qu’il n’est pas de grand disque sans grande chanson, formule souvent vérifiée. Mais comme l’exception confirme cette bonne vieille règle, Courtney Barnett bouleverse l’hypothèse, contourne les modèles et apporte un vrai vent de fraîcheur avec ce premier album explosif, s’il en est.

A l’heure où l’on fait un tas de courbettes, parfois exagérées, à Mac Demarco ou Ty Segall, la jeune australienne emporte l’adhésion avec son rock, DIY et fougueux. Derrière son air gêné et sa retenue naturelle, Courtney ne drague aucun courant, ne cherche aucune hype. Avec une simplicité déroutante, elle lourde une collection de morceaux tous parfaitement imbriqués les uns avec les autres. Pas un ne tire la couverture à lui, Courtney parvient au contraire à apporter un équilibre réel au fil de ces onze pièces indissociables taillées au cordeau. Guitare, basse et batterie, une voix, des textes mais surtout des mélodies aussi rudimentaires qu’efficaces, et inversement.

Au fil de ce premier véritable album – muri durant une longue tournée australienne - Courtney joue la sincérité, la franchise et l’immédiateté. Mises à part deux d’entre-elles, les chansons sont courtes et tendues, les rythmiques bien ciselées et les mots très justes et impertinents : « Put me on a pedestal and I’ll only disappoint you. Tell me I’m exceptional I promise to exploit you. Give me all your money and I’ll make some origami, honey ». Tranquillement, sans faire de bruit, la bougresse offre un vrai bon disque de rock américain bien inspiré mais pas nostalgique. Difficile de s’en détacher…

Note Rocklegends : 4 /5

Jean Jean

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