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No Guts, No Glory

Airbourne

Pistes :

  1. Born To Kill
  2. No Way But The Hard Way
  3. Blonde, Bad And Beautiful
  4. Raise The Flag
  5. Bottom Of The Well
  6. White Line Fever
  7. It Ain’t Over Till It’s Over
  8. Steel Town
  9. Chewin’ The Fat
  10. Get Busy Livin’
  11. Armed And Dangerous
  12. Overdrive
  13. Back On The Bottle Musiciens : Joel O’Keeffe (chant, guitare) – Ryan O’Keeffe (batterie) – David Roads (guitare) – Justin Street (basse) Critique : Tu veux du gras, tu veux du lourd, tu veux de la sueur et de la bière gamin ? Tiens prends une goul’ d’Airbourne ! Raccourci un peu rapide mais loin d’être trop caricatural. Car Airbourne en soit est une caricature. Un cliché du hard, pire encore, Airbourne ressemble à un tribute d’AC/DC. Les fans pardonneront (ou pas) la force de ces mots mais malgré le respect que l’on doit à tout un chacun, Airbourne n’a rien de sensationnel, strictement rien. L’engouement qu’avait suscité Runnin’ Wild le premier album était déjà exagéré mais ce No Guts, No Glory ne redore pas la blason des Autraliens. Australiens ? Eux aussi, comme AC/DC, quelle coïncidence (ou pas) ? Clairement, Airbourne a été sevré à AC/DC ce qui, en soit, n’est pas un défaut bien au contraire. Alors quel est le problème ? Dans la rythmique, dans les mimiques, dans les gimmicks voire dans les tics (vocaux), tout Airbourne pompe AC/DC. Impossible d’être objectif et de se détacher de la bande aux frères Young. On n’est plus dans l’influence, on frôle le plagiat ! Des formations comme Wolfmother, clairement influencées par AC/DC ou autres groupes 70’s (Led Zeppelin entête) avaient eu le bon goût de s’appuyer sur le patrimoine rock pour se forger un style, un vrai. Airbourne n’a pas nuancé son approche, les frère O’Keeffe rendant un hommage, plutôt bien foutu, aux frangins Young. Mais pas de quoi fouetter un moustachu. Bien que, pour modérer un peu tous propos qui, trop extrêmes, n’auraient que peu de valeur, il faut bien reconnaître quelques qualités à ce disque. D’abord, Airbourne sait jouer. Ca va vite, ça envoie sévère, riffs et soli pleuvent par centaines. Joel O’Keeffe chante et s’égosille comme un cochon égorgé m’enfin, Brian Johnson ne fera pas mieux aujourd’hui. Quant à la production, elle ne fait pas dans la dentelle, genre « vlan dans ta gueule ». En 13 titres, Airbourne offre aux radios de quoi piocher quelques titres parfaits pour les ondes, de quoi cogner dur (« Born To Kill », le single « No Way But The Hard Way » ou « Steel Town ») avec refrains à l’appui. Bien, au final que pourrait-on lui reprocher à part sa redoutable efficacité ? A peu près tout. No Guts, No Glory a tout pour diviser et tant mieux. Ce qui ont aimé le premier, aimeront sans doute le second… Quant à ceux qui n’ont pas trouvé leur compte avec Runnin’ Wild, ils risquent d’aller faire tourner Let There Be Rock fissa. Note Rocklegends : 2½ /5 Jean Jean

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