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Wolfmother

Wolfmother

Pistes:

  1. Dimension

  2. Woman

  3. White unicorn

  4. Apple tree

  5. Mind's eye

  6. Joker & The thief

  7. Colossal

  8. Mind's eye

  9. Pyramid

  10. Witchcraft

  11. Tales

  12. Love train

  13. Vagabond

Musiciens:

Andrew Stockdale (chant, guitare) - Chris Ross (basse, claviers) - Myles Heskett (batterie)

Critique:

Chaque année, on cherche ce que l'on appelle « les nouvelles sensations de la scène rock »... Nom à la con! Et bien, pour reprendre l'expression, si on devait en trouver au moins une, parmi d'autres, en 2006, ça aurait sûrement été Wolfmother. Trio australien créé en 2000, les influences des trois garçons sont flagrantes, et les intentions musicales sont tout de suite appuyées. Ces trois gamins sont shootés aux premières gloires du hard rock, de Led Zeppelin à Black Sabbath. Wolmother, ça sonne fort et très lourd. Ce qui fait penser à Led Zep, c'est un peu ce son, pas horriblement saturé, mais quand même très lourd et pesant. Pas du hard, pas du heavy metal... plutôt du heavy rock. Le batteur matraque ses fûts, le guitariste plaque des accords de plomb, le tout chanté avec une voix très puissante, parfois très aigue.

13 titres sur ce premier album, 13 compositions du groupe! Wolmother ne fait pas dans l'originalité... Mais ce n'est pas grave en soit, parce que ce qu'ils font, ils le font bien. Mais quand même, ils seraient arrivés quelques années avant, le résultat aurait été sacrément différent. A vouloir faire du nouveau avec de l'ancien, et y apporter un peu de sang neuf, Wolfmother a trop tendance à se rapprocher du son White Stripes, la patte de Jack White en moins... A leur crédit cependant, les Wolmother dégagent une énergie débordante dès le premier morceau, « Dimension », son riff d'intro et sa montée en puissance à chaque refrain. Enchâinement sur un « White Unicorn » qui ne fait pas non plus dans le détail. On note l'influence indéniable dans le chant et les sons de guitares de Jack White. Parmi leurs réussite également, « Where Eagles Have Been », « Joker & The Thief » et sa rythmique de malade ou « Mind's Eye », une ballade crépusculaire avec de superbes incursions de claviers.

En définitive, ce premier disque des australiens est assez réjouissant, bien réalisé, avec des qualités au chant et dans les compos qu'il ne faut surtout pas négliger. Ah, si Led Zep n'était pas déjà passé par là...

Jean Jean

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