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Help Us Stranger

The Raconteurs

Pistes :

  1. Bored and Razed
  2. Help Me Stranger
  3. Only Child
  4. Don’t Bother Me
  5. Shine The Light On Me
  6. Somedays (I Don’t Feel Like Trying)
  7. Hey Gyp (Dig The Slowness)
  8. Sunday Driver
  9. Now That You’re Gone
  10. Live A Lie
  11. What’s Yours Is Mine
  12. Thoughts and Prayers

Musiciens :

Jack White (guitare, claviers, chant) - Brendan Benson (guitare, claviers, chant) - Jack Lawrence (basse) - Patrick Keeler (batterie, percussions)

Chronique :

Ça fait un bail, non ? Ce n’est rien de le dire. 11 ans que les Raconteurs n’avaient rien sorti, enfin pas un album studio pour être précis. Comment ne pas rester sur sa faim ? Consolers Of The Lonely, leur second forfait, était assez brillant. Et pour cause, avec Jack White et Brendan Benson aux textes et compos, soutenus par des experts affutés de la rythmique (Jack Lawrence et Patrick Keeler des Greenhornes), difficile d’effectuer un tête-à-queue et de finir droit dans le mur.

Vu l’emploi du temps de Jack White et sa boulimie exponentielle, rien n’assurait le retour du supergroup de Nashville. Mais Help Us Stranger reprend l’histoire là où elle s’était arrêtée. A croire que Jack White et sa fratrie sont missionnés de tout là-haut pour maintenir le rock en vie. Ô surprise donc, ce troisième album renferme une collection de chansons tout sauf éclectiques. Elles défendent un idéal rock n’ roll, puissamment organique, monté de riffs insolents (« Bored And Razed », « Don’t Bother Me ») et ballades sixties (« Shine The Light On Me », « Now That You’re Gone ») avec de puissantes déflagrations (« Sunday Driver », « Live A Lie »). L’ombre de Led Zeppelin, des Beatles et des Stones plane juste au-dessus de l’album mais le groupe a le talent et l’intelligence d’habiller ses chansons d’un paquet de trouvailles mélodiques à digérer au fil des écoutes.

Malgré les variations de tempo, les Raconteurs semblent pied au plancher comme pour fêter les retrouvailles avec l’opulence nécessaire, les 100 battements synonymes de tachycardie et l’authenticité indéniable pour offrir un vrai shot de rock n’ roll. Le tout s’achève sur une merveille (« Thoughts And Prayer ») et son tourbillon de violons. Ne manque que l’étincelle pour passer à la postérité.

Note Rocklegends : 3½ /5

Jean

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