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The Libertines

The Libertines

Pistes :

  1. Can'T Stand Me Now

  2. Last Post On The Bugle

  3. Don'T Be Shy

  4. The Man Who Would Be King

  5. Music When The Lights Go Out

  6. Narcissist

  7. The Ha Ha Wall

  8. Arbeit Macht Frei

  9. Campaign Of Hate

  10. What Katie Did

  11. Tomblands

  12. The Saga

  13. Road To Ruin

  14. What Became Of The Likely Lads

Musiciens :

Carl Barat (guitare, chant) - Pete Doherty (guitare, chant) - John Hassall (basse) - Gary Powell (batterie)

Critique :

Derrière une pochette typée très glam, très libérée, très « Libertines », s'entrouvrent les portes d'un rock épuré mais sûrement pas aseptisé. Au contraire, Carl Barat et Pete Doherty pourraient représenter au mieux la nouvelle vague d'ennemis publics Britsh n°1 à la Syd Vicious, talent compris... En 2002, les deux « anglish » débarquent avec un Up The Bracket bien au dessus de la moyenne, du pop punk électrique, sans concession.

Pour un deuxième album, ces libertins affirment clairement une musique mixée entre le début des années 80 ou à l'inverse très rock alternatif 90's. Bardé d'influences et de références musicales, ce second opus est toujours produit par Mick Jones, mythique guitariste des Clash, et ce n'est pas une tare. En même temps, a se ressent énormément, dans le jeu, dans le son, dans les voix !

Leur musique est à la fois carrée et dynamique, dans la plus pure tradition des premiers albums des Cure (surtout 3 Imaginary Boys) comme le morceau « The Ha Ha Wall », mais également très alternative, rappelant à l'occasion certains titres des Pixies (« Arbeit Macht Frei »... un peu plus d'une minute de musique barrée, accompagnée de hurlements primaires). Sur les compositions de Carl Barat et Pete Doherty (futur cible des médias, eu égard au nombre incalculable d'âneries qu'il peut émettre en moins de temps qu'il faut pour le dire...), résonnent deux guitares légèrement nuancées et complémentaires (une rythmique très abrupt, et quelques soli légers dans les aigues), appuyées par un batteur frappant avec ardeur sur son instrument... Il possède d'ailleurs un niveau technique stupéfiant, complètement allumé, il fait penser au Keith Moon du nouveau millénaire...

Le charme du groupe réside dans un tas de petites choses inexplicables, seulement audibles... Et si les Libertines font parler la controverse (même si séparés aujourd'hui), il n'empêche que ce deuxième opus est vraiment réussi. Seul petit défaut, si des morceaux comme « Campaign Of Hate », « What Katie Did » ou « Can't Stand Me Now » résonne très bien directement dans les oreilles, il semble cependant qu'il manque LE hit incontournable qui laisse trace du groupe...

Jean Jean

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