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Thirteen Tales From Urban Bohe

The Dandy Warhols

Pistes:

  1. Godless

  2. Mohammed

  3. Nietzsche

  4. Country Leaver

  5. Solid

  6. Horse Pills

  7. Get Off

  8. Sleep

  9. Cool Scene

  10. Bohemian Like You

  11. Shakin'

  12. Big Indian

  13. The Gospel

Musiciens :

Courtney Taylor (guitare, chant) - Zia Mc Cabe (claviers) - Peter Holmstrom (guitare) - Eric Hedford (batterie)

Critique:

Formés en 1992, les Dandy Warhols divisent les critiques, font polémiquer autour de leur style. C'est déjà ça la première base du rock n' roll ! D'autre part, leur attachement au style pop british pour une formation américaine crée l'ambiguïté, la controverse, parfois l'incompréhension, de même que leur relative discrétion médiatique. Bref, le genre de groupe et de disque qui balancent de longs débats interminables, des heures durant sur les avis de chacun.

Postulat de départ : Thirteen Tales From Urban Bohemia, sorti en 2000, est le troisième album des Dandy Warhols, et certainement le plus abouti à ce jour.

Dans cet univers de renaissance de Brit pop (Coldplay, Oasis, Muse...) et de garage rock explosif (The Vines, The White Stripes, The Strokes...), difficile de se positionner et d'apporter sa vraie différence.

Mais avec la classe naturelle d'un Dandy, le groupe ouvre le disque avec un premier morceau pop « Godless », aux milles orchestrations, à l'atmosphère aussi apaisante qu'intemporelle. Bien loin des simples balades larmoyantes, les DW donnent une vraie leçon d'harmonie mélodique et d'offensive émotionnelle sur quelques titres à rallonge comme « Mohammed » (très psyché....) ou « Sleep », pour en citer les deux meilleurs exemples. Il y a vraiment un gros travail de fond effectué au niveau des arrangements et des mélodies... du travail d'orfèvre.

Au revers de la médaille, les DW régalent sur quelques chansons rock espiègles comme « Get Off », morceau entraînant, avec un refrain solide, comme « Cool Scène » avec son intro plagiée au Stones et le single « Bohemian Like You ».

Sans faire trop de vagues, les DW prennent à contre-pied, avec la grâce d'une grande formation pop, certains groupes néo pop insipides de ces dix dernières années.

Jean Jean

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