Grand Fury
The Bellrays
Pistes :
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Noise Fragment
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Too Many Houses in Here
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Fire on the Moon
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Snake City
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Ska Driver
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Screwdriver
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Heat Cage
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Evil Morning
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Zero P.M.
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Do You Speak English
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Stupid Fuckin' People
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Have a Little Faith in Me
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Monkey House
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Little Funky Jam
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Warhead
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Under the Mountain
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They Glued Your Head on Upside-Down
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Hello Hello
Musiciens :
Lisa Kekaula (chant) - Bob Venuum (basse) - Tony Fate (guitare) - Ray Chin (batterie)
Critique :
Né de la rencontre de la chanteuse Lisa Kekaula et du guitariste Bob Venuum (aujourd'hui passé à la basse au profit de Tony Fate), The Bellrays est un groupe absolument unique dans le paysage rock. Une improbable fusion de punk et de soul... La rencontre d'un rock hypersonique à la MC5 avec la soul groovy de James Brown. Avec une liberté intellectuelle la plus totale, les Californiens cassent la baraque dès ce premier album studio (après 11 ans d'existence). Les Bellrays jouent comme ils veulent... et aille se faire foutre celui à qui ça ne plaît pas !
Guitares lacérées, riffs dilapidés et batterie en rouleau compresseur, l'intro « Noise Fragment » et « Too Many Houses In Here » donnent le ton. La voix de Lisa Kekaula, mélange de Tina Turner, Aretha Franklin et d'un énorme cocktail molotov, parachève les effusions de sons abrupts. Rien à redire, « Snake City », « Screwdriver » ou l'énorme « Evil Morning », les Bellrays envoient du copeau de bois, du début à la fin de ce putain d'album. Tony Fate ne relâche jamais la pression, Lisa explose chaque riff au seul son de sa voix rocailleuse, Ray Chin tapisse le fond en massacrant sa batterie juste derrière les grosses lignes de basse de Venuum. Et pour ne rien gâcher, la production de l'ensemble est aussi trash et bruitiste qu'à l'époque des MC5, à faire pâlir Wayne Kramer.
Album épique, Grand Fury est un concentré de rock pur et dur, fracassant et anti-consensuel... Rarement entendu depuis des décennies.
Jean Jean