Animalism
The Animals
Pistes :
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All Night Long
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Shake
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Other Side of This Life
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Rock Me Baby
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Lucille
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Smokestack Lightning
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Hey Gyp
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Hit the Road Jack
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Outcast
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Louisiana Blues
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That's All I Am to You
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Going Down Slow
Musiciens :
Eric Burdon (chant) - Chas Chandler (basse) - Hilton Valentine (guitare) - Dave Rowberry (claviers) - ...
Critique :
La plupart des jeunes groupes d'aujourd'hui tentent d'imiter avec plus ou moins de brio (pour certains) les vieux singes des 60's. Peut-être parce que trop de groupes de l'époque sont tombés aux oubliettes et que le nouveau millénaire n'a de mémoire que pour les Beatles et les Stones. Mais à cette époque, pléthore de groupes anglais se formaient à la vitesse de la lumière et pouvaient rivaliser avec les deux mastodontes. The Animals étaient de ceux-là. Et comme les Kinks, les Yardbirds ou les Small Faces, les Animals ont marqué l'histoire du rock.
Durée de vie éphémère pour les Animals. Formé en 1962, le groupe connaît assez rapidement la gloire et les grosses ventes. C'est tout d'abord la reprise du traditionnel « The House Of The Rising Sun » qui les propulse dans les charts suivi de quelques autres singles. En 1966, sort ce Animalism. Une fois encore, les Animals, c'est du rythm & blues, clairement affiché et clairement assumé. Ni plus, ni moins, comme il en a existé des paquets. Mais la grande force du groupe d'Eric Burdon, mise à part cette énergie live, c'est Burdon lui-même. Une voix rare, charismatique et bestiale. Un chant animal d'une puissance incroyable qui n'est pas sans rappeler le style du futur Jim Morrison. Burdon transcende ces quelques standards de blues (reprises de Little Richard, BB King ou Sam Cooke...).
Considéré comme leur meilleur album, Animalism sort juste après l'explosion du groupe. Alan Price, le clavier historique, a quitté le groupe un an plus tôt et en février 1966 c'est au tour de John Steel, batteur originel. C'est la fin de la première formation des Animals. Les compositions et recompositions futures du groupe n'auront plus jamais le même goût... Alors s'il y en avait un à garder, Animalism serait certainement celui-là.
Jean Jean