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Atum

The Smashing Pumpkins

Pistes :

  1. Atum
  2. Butterfly Suite
  3. The Good in Goodbye
  4. Embracer
  5. With Ado I Do
  6. Hooligan
  7. Steps in Time
  8. Where Rain Must Fall
  9. Beyond the Vale
  10. Hooray!
  11. The Gold Mask

Musiciens :

Billy Corgan (chant, guitare) - James Iha (guitare) - Jimmy Chamberlin (batterie) - Jeff Schroeder (guitare) …

Chronique :

Positionner le projet Atum comme suite de Mellon Collie and the Infinite Sadness sorti en 1995 et Machina/Machine of God sorti en l'an 2000, même si c’est artistiquement le concept imaginé par Billy Corgan, ça pose immédiatement un contexte astreignant. Atum sera au final un opéra rock de 33 morceaux qui sortira en trois temps jusqu’en avril 2023. Ce premier acte de 11 morceaux est sorti le 15 novembre en digital, quasiment sans crier gare. Pour mémoire, le groupe est aujourd’hui composé de Billy Corgan, James Iha et Jimmy Chamberlin, membres originels ainsi que le guitariste de longue date Jeff Schroeder.

Ce n’est pas nouveau, Billy Corgan est un boulimique, compositeur inassouvi qui mitraille souvent des double-albums, parfois au détriment de la qualité. Et malgré toute la sympathie que l’on peut prêter à l’ambitieux leader des Smashing Pumpkins et un brin de nostalgie dès que l’on entend sa voix nasillarde si personnelle, ce premier acte d’Atum n’a rien d’un projet solide, ni même si contemporain. Corgan ne veut pas vieillir, ni rester ancré dans le passé mais son ego surdimensionné semble parfois plus fort que sa lucidité. Atum n’est pas un album moderne, c’est un album très synthétique où boîtes à rythme et synthétiseurs dégueulent de tous bords, où la guitare sonne comme de vieilles reliques 90’s… Ecoutez « Steps In Time », qui n’est pas le plus mauvais morceau, mais qui illustre bien ces propos. Et ne faisons pas l’affront de parler de l’incompréhensible bouillie de « The Gold Mask ».

Tout au long de l’album, on reprend date avec le passé, croisant les ambiances synthétiques des années 80 et les solos métalliques d’époque… sans jamais entendre une pièce vouée à marquer son époque comme l’étaient « Tonight, Tonight », « Zero » ou bien entendu « Bullet With Butterfly Wings » qui restent bien plus modernes même 30 ans après.

Jean

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