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Coral Island

The Coral

Pistes :

Part 1 - Welcome To Coral Island

  1. Welcome To Coral Island
  2. Lover Undiscovered
  3. Change Your Mind
  4. Mist On The River
  5. Pavilions Of The Mind
  6. Vacancy
  7. My Best Friend
  8. Arcade Hallucinations
  9. The Game She Plays
  10. Autumn Has Come
  11. End Of The Pier

Part 2 - The Ghost Of Coral Island

  1. Golden Age
  2. Faceless Angel
  3. The Great Lafayette
  4. Strange Illusions
  5. Take Me Back To The Summertime
  6. Telepathic Waltz
  7. Old Photographs
  8. Watch You Disappear
  9. Late Night At The Borders
  10. Land Of The Lost
  11. The Calico Girl
  12. The Last Entertainer

Musiciens :

James Skelly (guitare, chant) – Ian Skelly (batterie) – Lee Southwall (guitare) – Nick Power (organ) – Paul Duffy (basse)

Chronique :

Assez méconnu du grand public en France (euphémisme !), The Coral est pourtant l’un des groupes british les plus talentueux et réguliers depuis 20 ans. Grand orfèvre pop, fortement influencé de la pop 60’s et du courant psychédélique, le groupe de Liverpool a livré de grandes œuvres et aucun raté en deux décennies. Si Move Through the Dawn, dernier album en date n’était pas parmi les plus mémorables de The Coral, Coral Island est un tout autre challenge bien moins pratiqué de nos jours : le fameux album concept. Plus encore, un DOUBLE concept album !

Echafaudé logiquement autour d’une histoire (le concept), Coral Island entremêle parties narratives et chansons (une quinzaine au total). Globalement, ces dernières sont plutôt resserrées, pas de morceaux conceptuels à rallonge, juste encore des chansons pop forcément bien écrites et composées par un groupe au talent complètement confirmé. Pour autant, si plusieurs titres résonnent encore comme du Coral pur jus, offrant toujours autant de plaisir à l’écoute (« Mist On The River », « Vacancy », « The Game She Plays »), cet album dense et religieusement construit ne sonne pas comme un recueil des meilleures compositions du groupe. De plus, la structure narrative, mise à part peut-être pour les ultras anglophones voire anglophiles, a plutôt tendance à casser la cadence. L’ambition est une chose, la grandeur en est une autre…

Et malgré toutes ses qualités, Coral Island n’est pas plus une déception qu’il n’est une franche réjouissance, en tout cas bien moins qu’un Butterfly House sorti il y a déjà 10 ans…

Jean

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