logo

Lightbringer

Rival Sons

Pistes :

  1. Darkfighter
  2. Mercy
  3. Redemption
  4. Sweet Life
  5. Before The Fire
  6. Mosaic

Musiciens :

Jay Buchanan (Chant-Guitare) - Scott Holiday (Guitare) - Michael Miley (batterie) - Dave Beste (Basse) - Todd Ögren (claviers)

Date de sortie :

20 octobre 2023

Chronique :

Dans une actualité musicale écrabouillée par la sortie pachydermique du dernier opus des pierres qui roulent, difficile pour les autres d'avoir un quelconque bout d'éclairage. De fait, Rival Sons nous apporte lui-même un peu de sa lumière divergente.

Deuxième moitié d'un double album fractionné dans le temps ou deuxième album à rapprocher du premier opus de l'année (notez la nuance...), peu importe, Lighbringer est en tout cas une suite logique de Darkbringer sorti au printemps dernier.

Tellement logique que les Rival Sons avouent eux-mêmes que les 2 moutures sont le résultat d'une trop grande profusion de titres (quelle chance !) qu'ils ont voulu fractionner pour éviter le trop plein pour les oreilles. Pourtant, perso, je n'ai pas pu m'empêcher de me manger les deux l'un après l'autre et il faut dire qu'on en ressort avec une impression totale de cohérence.

Si Darkbringer' contenait des monstres de dynamiques dynamites comme le fameux « Nobody wants to die » ou encore « Guillotine », il ouvrait aussi la porte à des bouts d'acoustiques avec l'utilisation de la mandoline (« Bird in the Hand' ») ou de guitares folk (« Bright Light"). Et si l'album Darkbringer se clôturait sur le superbe et très noir « Darkside », le nouvel album Lightbringer commence avec « Darkfighter » comme une ballade folk, guitare acoustique, chant tout en douceur pour dériver vers un titre tellement Zeppelinien dans l'âme ; 9 minutes d'une construction complexe, tout en pleins et déliés, somptueuse ! On continue avec un « Mercy » plus ancrée dans la veine habituelle des Rival Sons et néanmoins très efficace. « Redemption » ou « Sweet Life »' permettent ensuite, une fois de plus, de souligner les capacités vocales hors normes de Jay Buchanan. On rebascule ensuite dans l'utilisation judicieuse de la guitare acoustique, bien vite réhaussée de l'électrique, avec le magnifique « Before the fire » pour finir sur une balade plus classique (« Mosaic »).

On pourrait reprocher aux Rival Sons de ne pas trop s'éloigner de leur classic rock : oui, on peut. Mais on peut aussi le voir différemment ; c'est beau, c'est bien fait, Jay Buchanan possède assurément l'une des plus belles voix du rock actuel, on prend du plaisir à les écouter, what else ?

Lanig

Partagez