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Return Of The Dream Canteen

Red Hot Chili Peppers

Pistes :

  1. Tippa My Tongue
  2. Peace And Love
  3. Reach Out
  4. Eddie
  5. Fake As Fu@k
  6. Bella
  7. Roulette
  8. My Cigarette
  9. Afterlife
  10. Shoot Me A Smile
  11. Handful
  12. The Drummer
  13. Bag Of Grins
  14. La La La La La La La La
  15. Copperbelly
  16. Carry Me Home
  17. In The Snow

Musiciens :

Anthony Kiedis (chant) - Flea (basse) - John Frusciante (guitares, mellotron) - Chad Smith (batterie)

Chronique :

Depuis le retour de John Frusciante, l’enfant prodige des Red Hot Chili Peppers, les superlatifs fusent de toute part dans les rangs du groupe californien avec tout de même un peu d’emphase. Lisez vous-même : « Une fois que nous avions trouvé notre dynamique en studio, nous avons continué de creuser. C’était comme dans un rêve. Quand nous sommes arrivés au bout de ce périple, nous avions plus de chansons que nécessaire. On a alors trouvé une solution : 2 doubles albums sortis coup sur coup, où le second est largement aussi significatif que le premier. Return Of The Dream Canteen est tout ce que nous sommes et avons toujours rêvé d’être ». Et la marmotte met le chocolat dans le papier alu ?

D’humeur complètement euphorique, les californiens ne touchent plus terre et mitraillent de nouvelles productions à la pelle tel un King Gizzard & The Lizard Wizard ! Unlimited Love au mois d’avril 2022, maintenant Return Of The Dream Canteen produit par Rick Rubin… et le groupe laisse entendre que ce n’est pas terminé !

Résultat, les Red Hot invitent en mode open bar, 17 chansons à volonté avec pas moins d’1h15 de musique qui bouffe à tous leurs propres râteliers. Les californiens n’auraient pas pu faire plus grand étalage de leurs influences stylistiques : rock, pop, jazz, blues, soul, métal et punk. Tout y est répertorié comme une bonne vielle synthèse de jams foutraques de putains de musiciens – bien évidemment ! – mais où est la cohérence ? Et pas que…

Loin du paroxysme de sa créativité, le groupe a du mal à se réinventer et recycle des intros déjà entendues (« Eddie »), des funks sans âme (« Bella »), de la pop complètement out (« Roulette », « My Cigarette » et ne parlons surtout pas de « La La La La La La La La » s’il vous plaît)… rien n’envoie ici un vent de fraîcheur. Si c’est ce qu’ils ont toujours rêvé d’être, alors la réalité du passé était bien plus alléchante que leurs illusions.

Jean

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