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Blue Electric Light

Lenny Kravitz

Pistes :

  1. It's Just Another Fine Day (In This Universe of Love)
  2. TK421
  3. Honey
  4. Paralyzed
  5. Human
  6. Let It Ride
  7. Stuck in the Middle
  8. Bundle of Joy
  9. Love Is My Religion
  10. Heaven
  11. Spirit in My Heart
  12. Blue Electric Light

Musiciens :

Lenny Kravitz (guitare, basse, chant, batterie, ..) – Craig Ross (guitare)

Date de sortie :

24 mai 2024

Chronique :

Voilà plus de 35 ans, que Lenny Kravitz s’est forgé son itinérance musicale, parfois contre vents et marées. Sa musique, souvent décriée pour ses multiples influences et ses références vintages, a pourtant une signature immédiatement reconnaissable. Sa voix, suave ou nerveuse, éraillée, douce ou perchée, complète cette identité très personnelle.

Pour ce douzième album, Lenny garde la main et la maîtrise, à nouveau aux commandes, à l’écriture, à la composition et derrière quasiment chaque instrument, secondé par l’increvable Craig Ross à la guitare. Kravitz trace encore sa route, parle de l’amour, de la sensualité, des relations humaines, avec positivité et spiritualité. Lenny l’affirme et chante, décomplexé, « Love Is My Religion » sur cet album. Ce qui peut donner une certaine forme de naïveté pour un artiste d’une soixantaine de barreaux au compteur. Mais c’est sincère.

Blue Electric Light est un nouvel album à l’ADN parfaitement reconnaissable, comprenez sans surprise. Lenny essaime sa pop maquillée de groove soft (« It’s Just Another Fine Day », « Honey »), ses singles radiophoniques (« Human », « Love Is My Religion »), ses ballades au chant perché (« Stuck In The Middle ») et sa pop lounge (« Spirit In My Heart »). Sur quelques titres, le New Yorkais lâche son funk électrique (« TK421 », « Paralyzed », « Heaven »), mais non sans une certaine retenue. Quelque part, Lenny Kravitz semble en roue libre, avec la même méthode et cette autogestion quasi-totale… le résultat n’a donc rien de surprenant. Il manque ce renouveau, cette prise de risque et cette influence qu’un backing band ou un producteur externe pourraient tenter d’insuffler… A ce niveau-là, Strut, avant-dernier album en date, allait chercher plus loin, avec un parti pris sonore plus marqué sans être dingue non plus. Bref, du pur Kravitz, avec quelques moments de plaisir coupable… mais le supplément d’âme manque cruellement.

Jean

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