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Destroyer

Kiss

Pistes:

  1. Detroit Rock City

  2. King Of The Night Time World

  3. God Of Thunder

  4. Great Expectations

  5. Flaming Youth

  6. Sweet Pain

  7. Shout It Out Loud

  8. Beth

  9. Do You Love Me?

  10. Outro

Musiciens:

Paul Stanley (guitare, chant) - Gene Simmons (basse, chant) - Peter Criss (batterie) - Ace Frehley (guitare, chant)

Critique:

Groupe souvent décrié pour son côté surfait, Kiss est pourtant bien l'un des groupes de hard américain les plus influents de la deuxième partie des 70's. Et si tout a clairement été étudié pour en faire devenir l'un des plus populaires (maquillage, déguisements, ...), il n'en garde pas moins quelques grands albums marquants.

Après la sortie de leur « megalive », Alive, Kiss devient incroyablement populaire, déchénant fans et foules, avec une kissmania. Leur succès est, depuis, incomparable à celui des premiers albums. Vivement désireux de profiter de cette notoriété, le groupe rentre rapidement en studio pour enregistrer Destroyer avec, aux commandes, l'excellent producteur Bob Ezrin, qui a bossé, entre autres, avec Lou Reed et Alice Cooper (toujours très glam), et qui produira en 1979 le fameux The Wall de Pink Floyd.

De cette collaboration, en ressort un album différent des précédents et même du suivant, Rock & Roll Over. Moins rugueux, moins brut, moins hard, Destroyer est plus nuancé. Ils ont, une nouvelle fois, emprunté autant aux New York Dolls qu'aux Who ou même aux Kinks. Dans leurs compositions, mais aussi dans la production et les arrangements, l'album se retrouve souvent au carrefour du rock, du hard, du glam, avec quelques touches de progressif, voire d'opéra rock (sur « Great Expectation »...). Mais Kiss ne se ramolit pas, et réussit à sortir quelques perles hard comme « King Of The Night Time World » et son riff extrêmement efficace (dimensionné pour les stades !) ou « God Of Thunder » et son riff vicieux. Des titres privilégiés sur leurs futures prestations lives. Autre curiosité, la ballade « Beth », chantée par le batteur, Peter Criss, connaîtra un phénoménal succès, aidant à atténuer une certaine image sataniste et néfaste. Destroyer est un album un peu à part dans la discographie du groupe, mais, sans conteste, une belle réussite, une sortie de route maîtrisée.

Jean Jean

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