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Venus Doom

HIM

Pistes :

  1. Venus doom

  2. Love in cold blood

  3. Passion's killing floor

  4. The kiss of dawn

  5. Sleepwalking past hope

  6. Dead lovers' lane

  7. Song or suicide

  8. Bleed well

  9. Cyanide sun

Musiciens :

Ville Valo (chant) - Linde (guitare) - Gas (batterie) - Burton (claviers) - Migé (basse)

Critique :

Autoproclamé inventeur du glam metal, plus précisément du « Love metal », HIM, groupe norvégien de son état, en est aujourd'hui à son 6ème album. Après avoir sorti deux premiers excellents opus, Greatest Lovesongs Vol.666 (plus gothique et dark) et Razorblade Romance (plus glam rock), HIM a enchaîné quelques albums plus ou moins heureux. Depuis, Ville Valo et HIM ont séduit les USA et acquis une bonne notoriété un peu partout en Europe (un peu moins dans l'hexagone).

Valo, charismatique chanteur du groupe, promet quasiment à chaque fois, un changement de style ou une évolution notable, ce qui fût loin d'être toujours le cas. Et si, d'entrée, Venus Doom ne rejoint pas la qualité des deux premiers opus, il bénéficie tout de même d'une évolution plus marquée que les précédents. Et c'est peut-être la patte de Tim Palmer (qui a bossé, entre autres, avec Ozzy Osbourne, The Cure, INXS, Pearl Jam, Bowie...) qui a contribué à cela. Le « nouveau » HIM joue plus lourdement qu'auparavant. Les affinités au métal, au heavy et au gothique transpirent encore plus... Pourtant, sur le fond, les bases sont conservées : quelques riffs assez lourds et saturés, une batterie matraquante et la voix suave et fragile de Ville Valo. Plus lourd et enragé, ce nouvel opus gomme certaines faiblesses tout en oubliant d'y conserver quelques forces incontournables. Venus Doom est moins mélodique que ce à quoi nous a habitué le groupe. En gros, les morceaux plus glam, beaux et glacials à la fois, se font bien plus rares. Le clin d'oeil au métal des années 80 est plus exacerbé ici. Une ambiance goth, des claviers plus présents en tant que toile de fond, et surtout une rythmique de guitare plus agressive, HIM semble plus déchaîné, plus violent, à l'instar du premier titre éponyme. Pour autant, malgré ces quelques nouvelles directions, Venus Doom ne convainc pas forcément et n'offre pas le renouvellement salvateur pour le groupe... La route du succès est peut-être ouverte, mais celle du « mythique » ne passera pas par là.

Note Rocklegends : 3 /5

Jean Jean

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