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The Battle At Garden’s Gate

Greta Van Fleet

Pistes :

  1. Heat Above
  2. My Way, Soon
  3. Broken Bells
  4. Built by Nations
  5. Age of Machine
  6. Tears of Rain
  7. Stardust Chords
  8. Light My Love
  9. Caravel
  10. The Barbarians
  11. Trip the Light Fantastic
  12. The Weight of Dreams

Musiciens :

Josh Kiszka (chant) – Jake Kiszka (guitare) – Sam Kiszka (basse) – Danny Wagner (batterie)

Chronique :

Alors qu’en 2021, tout le monde tente d’imaginer le monde d’après, Greta Van Fleet ressuscite le monde d’avant.

Dans le microcosme des adulateurs du classic rock, Greta Van Fleet avait fait du bruit à la sortie de leur premier essai, Anthem Of The Peaceful Army, en 2018. Le groupe était adoubé par Robert Plant et avait fait la première partie, entre autres, de Guns N’ Roses sur leur tournée de reformation.

Mais derrière ce rock véloce, l’Internet est clairement divisé depuis le début. En 2019, Telerama titrait un article : « Greta Van Fleet, sauveur ou fossoyeur du rock ? ». La question se pose. La réponse est d’ores et déjà actée : Greta Van Fleet flatte l’histoire du rock mais ne lui donne en aucun cas un nouvel éclat. Ce deuxième album est dans la veine du premier, cette voix toujours complètement dingue et hors du temps - point fort ou point faible selon les goûts - porte des compositions rock aux qualités aléatoires.

Clairement, The Battle At Garden’s Gate comporte une petite floppée de chansons juste nostalgiques mais dispensables (« Heat Above », « Trip The Light Fantastic », « Caravel »…) mais à la différence de son prédécesseur, le groupe du Michigan livre des compos plus captivantes. « Broken Bells » est une balade zeppelinienne juste et poignante qui s’achève dans un long solo inspiré teinté de Wah-Wah. « Tears Of Rain » joue sur les prouesses vocales de Josh Kiszka, « The Barbarians » s’offre une ambiance grandiloquente et plutôt soignée. Dans un registre épique, « The Weight Of Dreams » et ses quasi 9 minutes s’en sort avec les honneurs et une deuxième partie fracassante sous un déluge de guitares acérées qui se jettent dans un long solo fleuve.

Sans inverser la tendance, The Battle At Garden’s Gate se révèle en bon plaisir coupable. Simplement.

Jean

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