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From a Basement On The Hill

Elliott Smith

Pistes :

  1. Coast to Coast

  2. Let's Get Lost

  3. Pretty (Ugly Before)

  4. Don't Go Down

  5. Strung Out Again

  6. A Fond Farewell

  7. King's Crossing

  8. Ostrich & Chirping

  9. Twilight Smith

  10. A Passing Feeling

  11. The Last Hour

  12. Shooting Star

  13. Memory Lane

  14. Little One

  15. A Distorted Reality Is Now a Necessity to Be Free

Musiciens :

Elliott Smith (chant guitare) - Sam Coomes (basse) - Steven Drozd (batterie) - Aaron Embry (claviers) - Scott McPherson (batterie) - Fritz Michaud (batterie) - ...

Critique :

Dix années de carrière assez discrète pour Elliott Smith... et voici son sixième album. Il fait partie de cette génération de poètes spleenétiques, talentueux, parfois restés dans l'ombre puis découverts un beau jour... et pour le cas d'Elliott ce fût principalement lors de la sortie du film Will Hunting dont il signa la BO.

From A Basement On The Hill est donc bel et bien son dernier album... dans tous les sens du terme. A l'âge de 34 ans, en octobre 2003, Smith est décédé précipitamment, et de manière étrange (suicide tout de même, paraît-il), alors même qu'il travaillait d'arrache pied à la confection de son nouveau « requiem ». Cet album posthume reste bien dans la veine des précédents, une pop acoustique et soyeuse, qui rappelle le son et le psychédélisme des groupes des années 60, des mélodies aériennes et une tristesse exacerbée. Fragile mais rassurant, Smith chante divinement bien, parfois accompagné, en contre-voix d'une voix féminine très gracieuse. Comme souvent chez les songwriters, on voyage, paradoxalement, aux frontières d'un monde surréaliste (le leur...) mais aussi trop réaliste (le nôtre...). Le touché de guitare est délicat, le son est clair et profond, résultat : une atmosphère mélodique vraiment surprenante.

Par contre, c'est souvent au fil des écoutes que l'on apprécie réellement ce style de musique à sa juste valeur, ce n'est pas vraiment le genre de rythme qui séduit totalement dès la première seconde. A chacun d'y trouver son compte naturellement, mais pour l'inspiration, chapeau !

Jean Jean

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