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Stumpwork

Dry Cleaning

Pistes :

  1. Anna Calls From The Arctic
  2. Kwenchy Kups
  3. Gary Ashby
  4. Driver's Story
  5. Hot Penny Day
  6. Stumpwork
  7. No Decent Shoes For Rain
  8. Don't Press Me
  9. Conservative Hell
  10. Liberty Log
  11. Icebergs

Musiciens :

Florence Shaw (chant) - Lewis Maynard (basse) - Tom Dowse (guitare) - Nick Buxton (batterie)

Chronique :

Derrière cette pochette, disons-le, bien dégueulasse, Dry Cleaning sort un deuxième album assez remarquable produit par John Parish (PJ Harvey, Eels, Detroit, Sparklehorse entre autres). Tout comme cette pochette, le parti pris musical du groupe post punk londonien est assez radical. Les longs monologues parfois absurdes de Florence Shaw, toujours déversés dans un parlé-chanté nonchalant (qui pourra rebuter, forcément), sont posés sur des mélodies fines et très malines qui conjuguent le post punk à tous les temps, et dans toute une diversité de styles.

Les ambiances sont parfois accablantes sur fond de guitares bruitistes mais justement dosées (« Driver’s Story »), le groupe fricote parfois avec la pop (« Gary Ashby », « Don’t Press Me ») ou le punk groovy nimbé d’une pointe de free jazz avec l’excellente « Hot Penny Day », franche réussite de ce disque surprenant. Car Stumpwork est véritablement un disque ambitieux qu’il faut apprivoiser à la hauteur de ce qu’il donne. Derrière cette musique guidée par des lignes de basse assez voraces, les guitares posent des ambiances très versatiles et finement composées, la batterie a toute la justesse technique mais surtout le groupe prend le temps de poser son univers et ses atmosphères comme sur les 7 minutes de « Liberty Log » par exemple.

Et dans toute cette résurgence post punk qui provient du Royaume-Uni (Fontaines D.C., Idles, Yard Act, …), Dry Cleaning impose une personnalité musicale assez intellectuelle qui a une sacré longueur en bouche.

Jean

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