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Raw Honey

Drugdealer

Pistes :

  1. You’ve Got To Be Kidding
  2. Honey
  3. Lonely
  4. Lost In My Dream
  5. Fools
  6. If You Don’t Know Now
  7. You Never Will
  8. Wild Motion
  9. London Nightmare
  10. Ending On A Hi Note

Musiciens :

Michael Collins (composition, guitare, mellotron, piano, chant, ..) - Josh Da Costa (batterie) - Harley Hill-Richmond (chant) - Michael Long (guitare) - Jackson MacIntosh (guitare) - Douglas Poole (chant) - Benjamin Shwab (guitare, orgue, piano, Wurlitzer) - ...

Chronique :

Ne boudez jamais votre plaisir. L’été est bien là, les grands espaces, le gazon… ou l’herbe pour certains (hum !), planches de surf et shorts à fleurs. Les effluves de Californie parviennent jusqu’ici, portées par le soft rock de Drugdealer, le groupe de Michael Collins.

Raw Honey, son deuxième disque, est notamment réalisé par Mac Demarco. Influencé par la grande époque de Laurel Canyon, Durgdealer est plus un collectif porté par Collins qu’un groupe formel. C’est justement grâce à ce collectif de musiciens chevronnés et aguerris que Michael Collins peut déployer qualitativement ses idées. Si ce nouvel album n’alimente en rien la réinvention du rock en général, il perpétue magnifiquement la tradition du rock californien des années 70, avec ses mélodies coulantes, ritournelles lumineuses et solos d’une musicalité indéniable. Il renvoie indéniablement au folk hippie avec ses chœurs gracieux, sa légèreté et cette joie de vivre apparente - inversement proportionnelle à un Collins torturé - (« Honey », « Lonely ») mais il ne s’arrête pas là. Le collectif s’inspire aussi de Steely Dan avec ses claviers vintages, ses breaks jazzy et un soupçon de cuivres (magnifique « Fools » ou encore « Lost In My Dream »).

Pour façonner et mettre en valeur cette collection de belles chansons, Collins s’est également offert les services de quelques belles voix dont Weyes Blood (« Honey ») et Dougie Pool sur « Wild Motion », bijou incontournable et intemporel de cet album.

Note Rocklegends : 4 /5

Jean

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