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Hiding In Plain Sight

Drugdealer

Pistes :

  1. Madison
  2. Baby [ft. Tim Presley]
  3. Someone to Love
  4. Pictures of You [ft. Kate Bollinger]
  5. New Fascination
  6. Valentine
  7. To Live and Drive in LA
  8. Hard Dreaming Man
  9. Posse Cut [ft. Bambina, Sedona and Sean Nicholas Savage]

Musiciens :

Michael Collins (composition, guitare, mellotron, piano, chant, ..) - Josh Da Costa (batterie) - ...

Chronique :

3 ans après le merveilleux bijou folk-psychédélique Raw Honey, Michael Collins est une sorte de miraculé de la musique. Jamais convaincu par sa voix, Collins en perte de repères a failli lâcher la musique… c’est une rencontre avec la chanteuse et productrice américaine Annette Peacock qui change la donne. Elle lui conseille entre autres de chanter plus haut, ce qui relance Collins dans son exploration vocale.

Il revient donc avec Hiding In Plain Sight, un album chaud, pop et groovy à la fois. Un album absolument réussi, qui n’a peut-être pas tout à fait l‘épaisseur mélodique de son prédécesseur, mais qui offre un formidable road trip sur les traces de Steely Dan… y compris vocalement. Hiding In Plain Sight est donc un album à nouveau très équilibré et cohérent, musicalement assez irréprochable, moins psychédélique que Raw Honey mais plus habité par le funk et le jazz des années 70. Les claviers vintages foisonnent, les cuivrent sonnent, les chœurs résonnent, Collins rend hommage à ces grandes années où la côte ouest des Etats-Unis offraient une sorte d’enthousiasme, de légèreté et de soleil.

Hiding In Plain Sight ne dure qu’à peine plus de 33 minutes et renferme quelques belles pièces pop, sans couenne, rien à jeter, et une instrumentale jazzy à bloc : « To Live And Drive In LA ». Seule chanson très contemporaine, « Posse Cut » qui invite Bambina, Sedona et Sean Nicholas Savage, conclut l’album sur l’une des plus belles notes.

Jean

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