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Romance At Short Notice

Dirty Pretty Things

Pistes :

  1. Buzzards & Crows

  2. Hippy'S Son

  3. Plastik Hearts

  4. Tired Of England

  5. Come Closer

  6. Faultings

  7. Kicksor Consumption

  8. Best Face

  9. Truth Begins

  10. Chinese Dogs

  11. The North

  12. Blood On My Shoes

Musiciens :

Carl Barât (guitare, chant) - Didz Hammond (basse) - Gary Powell (batterie) - Anthony Rossomando (guitare)

Critque :

Carl Barât semble avoir définitivement le cul entre deux chaises. Sans vouloir éternellement se référer à son passé, il est pourtant clair que Barât n'a pas trouvé la clé pour enfermer à jamais les démons rescapés des Libertines qui rôdent encore tout autour de lui. Il est comme bancal... comme un estropié qui aurait perdu une partie de ses appuis (en l'occurrence Pete Doherty). Musicalement, c'est flagrant. Alors qu'à l'inverse, Pete Doherty s'est complètement émancipé, tant sur le plan du vécu que de la musique.

La première aventure des Dirty Pretty Things avait entrouvert les portes de l'espoir. Waterloo To Nowhere avec, certes, quelques relans bien sentis des Libertines, mais aussi un caractère immédiat et relativement punk. Romance At Short Notice se perd un peu... Rarement punk (« Buzzards And Crows », « Kicks Or Consumption »), souvent pop (« Truth Begins », « Hippy's Son », « Plastic Hearts ») et folk (« Come Closer », « Faultlines »), Barât et les siens dérivent et semblent avoir perdu le nord. Du coup ce deuxième essai ressemble plus à un dérapage incontrôlé qu'à un virage souhaité et réussi. Le problème finalement c'est Barât... et son passé. Romance At Short Notice n'est pas un mauvais album et comporte même de bonnes chansons, mais rien d'exceptionnel... Quand on connaît les aptitudes du garçon, ça laisse un goût d'inachevé.

Note Rocklegends : 3 /5

Jean Jean

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