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Ghost Train Tragedy

Coming Soon

Pistes :

  1. Walking
  2. Back Seat
  3. Manners & Education
  4. Don't Sell Me To The French
  5. Steel Wire
  6. Love In The Afternoon
  7. Weather Changes
  8. School Trip Bus Crash
  9. Pillow Talk
  10. Moonchild
  11. Minor Keys
  12. Lower Lip
  13. Wu
  14. Wild Catch
  15. Sweetheart

    Musiciens :

    Alex Banjo - Leo Bear Creek - Howard Hughes - Ben Lupus - Billy Jet Pilot - Mary-Salomé - ...

    Critique :

    Une pochette kitch, des vieilles lunettes façon Philippe Manoeuvre et une veste en jean aux manches coupées... rien à redire, on atteint les sommets du bon goût. Et c'est pourtant bien ça qui interpèle l'érudit en quête de nouveau trésor. Une sorte de sixième sens qui met en confiance et pousse frénétiquement à l'achat compulsif. Alors quand le dedans est conforme au dehors, ça frise l'orgasme.

    Le nom de Coming Soon traînasse sur les affiches ici et là depuis plus d'un an... Une petite notoriété pour un premier disque apprécié mais on ne peut pas encore parler de grande popularité. Originaires d'Annecy, ces 5 djeun's talentueux jouent sans honte de la musique viscéralement américaine. D'ailleurs tout y est, jusque dans les moindres détails. Un nom anglo saxon, des textes en anglais et même des pseudos d'outre atlantique (Howard Hughes, Billy Jet Pilot, Alex Banjo...). Le déguisement idéal. Lorgnant sur le folk sur leur premier disque, ce Ghost Train Tragedy change un peu la donne.

    D'emblée, l'album impressionne. Ghost Train Tragedy conserve une âme folk dans un corps rock n' roll. « Walking » donne le ton avec un son déchiré, des paroles ironiques [i]« Love is a cruel game, to play when you're dead ». « Back Seat » confirme... sexy, glam et profondément 70's. Les sens sont en éveil. Rythmé comme de la pop, écrit comme du folk, projeté comme du rock voire trituré comme du blues, Ghost Train Tragedy fait mouche sur chacun de ses 15 chapitres. Difficile de séparer les morceaux de l'ensemble, même si les deux premiers, « Steel Wire », la funky « Love In The Afternoon », « Moonchild » ou « WU », pour ne citer qu'eux, feraient encore plus saliver que le reste. Et, cerise sur le gâteau, c'est magnifiquement composé, avec beaucoup de maturité, méchamment arrangé, avec le feeling qui va bien et chanté juste comme il faut. Ce genre de chant nonchalant, celui d'un mec qui s'en fout mais qui veut bien faire les choses... Un chant à la Lou Reed. Et tout cela parce que cette tragédie du train fantôme aura bien du mal à renier ses vieilles influences Velvetienne. Et alors ? C'est bon, un point c'est tout.

    Jean Jean

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