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Different Gear, Still Speeding

Beady Eye

Pistes :

  1. Four Letter Word
  2. Millionaire
  3. The Roller (Archer)
  4. Beatles and Stones
  5. Wind Up Dream
  6. Bring The Light
  7. For Anyone
  8. Kill for a Dream
  9. Standing on the Edge of the Noise
  10. Wigwam
  11. Three Ring Circus
  12. The Beat Goes On
  13. The Morning Son Musiciens: Liam Gallagher (chant) - Andy Bell (guitare) - Gem Archer (guitare, piano) - Chris Sharrock (batterie) Critique : Est-ce bien utile de rappeler que Beady Eye est né sur les cendres encore chaudes d'un Oasis qui a fini par exploser en vol. C'était le 28 août 2009, à Saint-Cloud, juste avant de monter sur la scène du festival Rock En Seine. Depuis ce jour, Noel Gallagher a officiellement quitté le groupe et Oasis a mis fin à ses jours... Les deux frangins séparés n'ont pas manqué de repartir sur des projets individuels. Liam n'a pas quitté les siens puisque, suivi par Gem Archer, Andy Bell et Chris Sharrock, les ex-Oasis montent Beady Eye. Un nouveau terrain de jeu tout frais dont le groupe défend un état d'esprit plus démocratique que jamais, Liam assurant qu'il n'y a pas de leader. Comme libérés d'un poids, les ex-Oasis livrent un disque ancré dans la plus pure tradition pop rock, accompagnés de Steve Lillywhite (U2, Peter Gabriel, Simple Minds, ...) aux manettes. Et malgré ses influences toujours très marquées pop 60's/70's (voire 50’s), Beady Eye sonne étonnamment frais, glissant treize titres assez homogènes et bien ficelés avec une impression de légèreté. De quoi repartir faire une tournée des salles à taille humaine avec quelques bons titres dans les valoches (« Four Letter Word », « Wind Up Dream », « Kill For A Dream »). Mais après ça, tout est dit. Different Gear, Still Speeding ne changera pas l’obscure face du rock et risque de souffrir d’un singulier manque de mordant. Car si Liam se veut être une légende, il faudra agir en tant que telle. Le bon devra s’effacer au profit de l’exceptionnel ce qui, pour le moment est loin d’être le cas. Et lorsqu’on veut convoquer les légendes – les vraies – (« Beatles And Stones »), mieux vaut être armé jusqu’aux dents. Moins présomptueux et conscient des faits, Liam résumait lui-même la situation aux Inrocks : « On n’avait pas de grande ambition, on voulait simplement continuer à faire de la musique. Ça ne va pas plus loin. » Alors si c’est lui qui le dit… Note Rocklegends : 3 /5 Jean Jean

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